Carlo Ginzburg

Carlo Ginzburg

Carlo Ginzburg (born April 15, 1939) is an Italian historian and proponent of the field of microhistory. He is best known for Il formaggio e i vermi (1976, English title: The Cheese and the Worms), which examined the beliefs of an Italian heretic, Menocchio, from Montereale Valcellina. In 1966, he published The Night Battles, an examination of the benandanti visionary folk tradition found in sixteenth- and seventeenth-century Friuli in northeastern Italy. He returned to looking at the visionary traditions of early modern Europe for his 1989 book Ecstasies: Deciphering the Witches' Sabbath. The son of Natalia Ginzburg, a novelist, and Leone Ginzburg, a philologist, historian, and literary critic, Carlo Ginzburg was born in 1939 in Turin, Italy. His interest for history was influenced by the works of historians Delio Cantimori and Marc Bloch. He received a PhD from the University of Pisa in 1961. He subsequently held teaching positions at the University of Bologna, the University of California, Los Angeles (1988–2006), and the Scuola Normale Superiore di Pisa. His fields of interest range from the Italian Renaissance to early modern European history, with contributions to art history, literary studies, and the theory of historiography. In 1979, Ginzburg formally requested that the former Pope John Paul II open the Inquisition Archives. While the immediate response of the Vatican has not yet come to light, a limited group of scholars had been granted access by 1991. In January 1998 the archives were formally opened to "qualified researchers." Cardinal Ratzinger (who later became Pope Benedict XVI) credited Ginzburg, and his 1979 letter, as having been instrumental in the Vatican's decision to open these archives. Ginzburg had his doubts about using statistics to reach a judgment about the period. “In many cases, we don’t have the evidence, the evidence has been lost,” said Ginzburg. Along with Paul Ginsborg, Marcello Flores, Sergio Luzzatto, Claudio Pavone, Enzo Traverso, etc., Ginzburg called, in January 2002, for the rejection of a bill, presented by Justice Minister Clemente Mastella, that would have outlawed Holocaust denial. They argued that Italy's legislation was sufficient to cope with such acts. The amended bill finally restricted itself to reinforcing sentences concerning hate speech. He was awarded the 2010 Balzan Prize and was elected an International Member of the American Philosophical Society in 2013. ... Source: Article "Carlo Ginzburg" from Wikipedia in English, licensed under CC-BY-SA 3.0.

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Carlo Ginzburg, né le 15 avril 1939, à Turin, est un historien italien contemporain, éminent représentant de la microhistoire, également historien de l'art. Fils de la romancière italienne et traductrice de Proust Natalia Ginzburg (née Levi) et du professeur de littérature russe, journaliste et activiste socialiste Leone Ginzburg, Carlo Ginzburg a reçu un doctorat de philosophie à l'université de Pise en 1961. Un ami de son père, le penseur Benedetto Croce (1866-1952), exerça une influence sur sa formation intellectuelle, mais il reconnaît l'avoir lu à travers Antonio Gramsci (1897-1937). Carlo Ginzburg fut professeur d’histoire moderne à l'université de Bologne, avant d'enseigner à l'université de Californie (États-Unis). Il enseigne également à l'École normale de Pise. Il s'est intéressé à la sorcellerie et à sa répression à la fin du Moyen Âge. Il a écrit des articles dans diverses revues, notamment dans Past and Present, dans Le Débat ou encore Quaderni Storici. En 1992, il reçoit le prix Aby Warburg, en 2005, le prix Antonio Feltrinelli, décerné par l'Académie des Lyncéens pour les sciences historiques et en 2016 le prix Napoli. Carlo Ginzburg a rédigé un article en 1984 intitulé Mythologie germanique et nazisme. Sur un ancien livre de Georges Dumézil. où il s'en prend aux présupposés idéologiques du comparatiste. Georges Dumézil, répliquant aux attaques de Ginzburg, souligne le procès d'intention: «Le raisonnement par glissades successives... me consterne: pas pour moi, ni pour les mânes de Caillois, mais pour Ginzburg et pour sa conception, pour sa pratique, hélas, de l'histoire». Dans le premier chapitre «Les procédés de la polémique» de son livre «Faut-il brûler Dumézil?» Didier Eribon analyse et réfute en détail l’article de Ginzburg. Il propose aussi comme source de ces attaques un article d’Arnaldo Momigliano, spécialiste de l’Antiquité proche de Leo Strauss et rival de Dumézil. Se présentant lui-même comme un «historien de gauche», Carlo Ginzburg défend en 2002 le journaliste d'extrême gauche Adriano Sofri, accusé d'avoir participé à un attentat terroriste et condamné pour l'assassinat du commissaire Luigi Calabresi en 1972. En janvier 2007, avec Paul Ginsborg, Marcello Flores, Sergio Luzzatto, Claudio Pavone, Enzo Traverso et d'autres intellectuels, Ginzburg signe un appel contre un projet de loi présenté par le ministre de la Justice Clemente Mastella, ayant pour but de punir de manière spécifique le négationnisme. Ils ont fait valoir que la législation italienne était déjà suffisante pour faire face à de tels actes. En 2011, il reçoit le Prix Balzan. En octobre 2012 il est fait docteur honoris causa de l'université Bordeaux, puis en 2013, de celle de Strasbourg. Le 28 mars 2015, il est fait docteur honoris causa de l'université de Liège. Les écrits de Ginzburg se portent en faveur de la réalité historique dans la visée du témoignage. Ses ouvrages regorgent d’événements racontés sous plusieurs angles d’attaque afin d’offrir une sorte d’histoire microscopique et au plus près de la vérité des faits. Carlo Ginzburg est une des têtes de file de la microhistoire. ... Source: Article "Carlo Ginzburg" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.

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